Hypérion est une oeuvre littéraire composée de 2 livres (dans l'édition que j'ai lue) ou plutôt de deux parties car on sent qu'à chaque transition l'histoire et les personnages évoluent.
En quelques mots, voici le scénario: l'Hégémonie est une congrégation de planètes reliées par une sorte de mécanisme de téléportation appelé système distran. Dirigé par Gladstowne, la présidente, l'Hégémonie fait face aux menaces des Extros, une entité étrangère et ennemie. D'un autre côté, la planète Hypérion est une variable inconnue dans les projets de la congrégation. Les Tombeaux du temps et le Gritche restent une énigme et sept pèlerins sont envoyés sur la planète.
L'histoire est une superbe fresque sur le déroulement de surprenants évènements.
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Avant d'écrire cette critique, j'ai cherché le meilleur mot pour décrire mes émotions. Je n'en ai trouvé aucun. Il y avait bien magnifique, extraordinaire, sublime, impérial mais tous ces termes sont le centième de ce que je ressens vraiment face à cette oeuvre. J'aimerai vous rappeler une chose: le genre du roman est appelé space-opéra. Aucun livre connu dans notre petit système solaire n'aurait la prétention de s'attribuer ce mot à part Hypérion.
Je pourrai disserter longuement sur l'histoire, sur les personnages, sur le décor, sur les actions, etc. Mais je pense que ce serait futile. Tout, je dis bien tout, dans l'œuvre de Dan Simmons, a le mérite d'avoir quelques paragraphes à lui.
L'auteur nous promène dans un univers fantastique, il nous jette dans les bras de plusieurs narrateurs, il nous reprend et nous lance à nouveau sur d'autres planètes. On a l'impression d'être un aventurier distran qui a la capacité de tout voir et de tout entendre. Du petit bureau feutré de Gladstowne, jusqu'à la fosse des poisses de la planète Lusus, on découvre plein de lieux extraordinaires.
Que dire des personnages? Autant vous le dire tout de suite: il n'y en a pas de principaux et les pèlerins se rapprochent plus de l'image d'anti-héros que de Hercules mythologiques. Ils ont tous leurs défauts mais on s'attache tout de même à certains d'eux, comme le prêtre Duré.
Enfin on ne manque pas de suspens. Tout est fait pour laisser le doute jusqu'au dernier moment. Les combats interstellaires ne sont certes pas longuement relatés mais vous éprouverez une sorte d'euphorie lorsque vous verrez passer la flotte de l'hégémonie à travers les yeux de Serven ou plutôt de Keynes.
Les dialogues sont intéressants mais pas assez fréquents. On a surtout beaucoup de narration et de description mais l'auteur n'est pas novice dans le style et on ne se lasse pas.
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